Le financement de l'enseignement supérieur

Le financement de l'enseignement supérieur est sans aucun doute le défi majeur que les établissement se doivent de relever.

 

Le financement de l'enseignement supérieur est sans aucun doute le défi majeur que les établissement se doivent de relever. Pour cela, un certain nombre de propositions sont a mettre en lien, de manière à avoir une vision globale, qu'il s'agisse de l'autonomie des établissement ou du modèle de dotation. 

 

Le patrimoine immobilier constitue un enjeu majeur pour une démocratisation tant de l’accès que de la réussite dans l’enseignement supérieur. Vétuste, saturé, il constitue régulièrement une limite de la massification de l’enseignement supérieur, composante de la démocratisation de l’accès aux études supérieures. Les espaces d’enseignement, figés, non-modulaires freinent le développement des innovations pédagogiques et donc la démocratisation de la réussite dans l’enseignement supérieur. Dans ce contexte, la dévolution du patrimoine est intéressante en ce qu’elle permet des synergies avec le milieu socio-économique attenant, de tâcher de répondre aux besoins immobiliers et de lancer les plans d’investissements nécessaires au développement de l’activité tant de formation que de recherche ou de vie de campus.

 

La dévolution du patrimoine immobilier par l’Etat aux universités vient consacrer une nouvelle étape dans l’autonomie de ces dernières. Cependant, la propriété du patrimoine engendre des coûts que l’Université ne saurait assumer seule sans ressources supplémentaires. Ainsi, la FAGE est particulièrement vigilante à ce que le modèle économique proposé apparaisse viable et réponde aux objectifs d’indépendance de l’institution universitaire, mais aussi à ce que la dévolution serve à ce que les universités assument mieux leur responsabilité sociale.

 

D'autre part, le système de répartition des crédits entre établissements d’enseignement supérieur est régulièrement questionné. Pourtant, réinterroger le système de répartition n’impacte pas la somme à répartir. Il s’agit simplement de définir les critères qui font que pour une même somme, un établissement, du fait de ses caractéristiques se ferait davantage doter qu’un autre établissement. Il faut donc définir les critères jugés intéressants à prendre en considération pour pondérer la dotation. Naturellement, il convient de garder certains équilibres, aussi la dotation récurrente se doit de rester conséquente pour éviter une fluctuation importante, laquelle aurait un impact sur la capacité de l’établissement de mener une stratégie financière au long terme.

 

Ainsi, il est nécessaire de garder comme critères prioritaires les éléments relatifs au nombre d’étudiants en formation pour limiter la tentation croissante d’en diminuer les effectifs. En outre, afin d’assumer sa responsabilité en matière de démocratisation de la réussite, il apparait nécessaire d’adapter les parcours et de mener des politiques volontaristes en matière d’accompagnement des étudiants. Ainsi l’étalement des parcours apparait comme une mesure intéressante à la réussite de plusieurs publics étudiants. Pour autant, le système de répartition actuel prend en considération le taux de réussite en premier cycle en 3 ans.

 

Du fait de la disparité des publics, ce critère peut venir s’opposer au principe d’aménagement des parcours, aussi on appelle à ce que soit ces publics n’entrent pas dans ces critères soit qu’il soit créé une nouvelle catégorie qui permette de valoriser ce type d’aménagement pour les publics concernés. De la même manière, il apparait intéressant de valoriser la progression des étudiants, comme indicateur de réussite dans l’enseignement supérieur. A cet effet, la création d’une nouvelle catégorie prenant en considération la somme des crédits ECTS validés par l’ensemble des étudiants apparait intéressante.

 

En outre, il permettra de limiter le nombre de cas de défense où des étudiants se retrouveraient pris à partie pour des raisons pédagogiques. En effet, afin de conserver une reconnaissance du diplôme, les enseignants ont malgré cela tout intérêt à conserver un niveau normal d’exigences en matière de compétences et de qualification des étudiants.

 

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